L’omniprésence de l’informatique, dans bien des domaines d’activités, fait que les métiers relatifs à cette technologie ont encore de beaux jours devant eux. Les professionnels qui exercent en indépendant dans le secteur de l’informatique sont actuellement très sollicités. Les projets ne manquent pas. Ceux qui souhaitent se lancer en tant qu’auto-entrepreneur dans l’informatique trouveront des informations utiles dans ce guide.
L’auto-entrepreneur en informatique est un professionnel spécialisé dans un ou plusieurs domaines de l’informatique qui travaille en tant qu’indépendant.
Il n’est lié à aucune entreprise ou structure spécifique, et peut de ce fait proposer ses services ou être contacté pour des missions par des particuliers, des sociétés ou des organismes ayant besoin de ses compétences.
En fonction de ses domaines d’expertise, il peut être recruté pour être :
Il pourra également être sollicité dans le cadre de projets de formation en informatique au sein des entreprises ou d’institutions (écoles, organisations, associations, etc.), notamment :
Devenir auto-entrepreneur informatique ne nécessite pas de compétences particulières à part une maîtrise des spécificités techniques et technologiques des différents domaines de l’informatique :
En principe, il n’est donc pas nécessaire de posséder des diplômes spécifiques pour se lancer en tant qu’auto-entrepreneur informatique.
La plupart des personnes ayant choisi cette voie ont suivi des cursus académiques (bac pro, DUT, formations diverses, etc.) et obtenu un diplôme ou un certificat en informatique et en électronique.
Mais ils sont également nombreux à avoir appris « sur le tas » et avoir accumulé de l’expérience et de réelles aptitudes dans le domaine.
Compte tenu de l’ampleur de la demande, aussi bien émanant des entreprises que des organisations et même des collectivités et établissements comme les hôpitaux, les écoles, etc. (qui ne disposent pas d’un département dédié à la gestion de leurs outils informatiques), la polyvalence est certes un atout, mais il est possible de se spécialiser dans une discipline particulière et d’en devenir un expert reconnu.
La demande venant des particuliers ne doit pas non plus être négligée, le recours à des professionnels pour s’occuper des matériels et systèmes informatiques domestiques étant courant.
Quoi qu’il en soit, outre les compétences, d’autres qualités sont requises pour exercer ce métier, notamment la capacité à appréhender et à adopter les nouvelles technologies et techniques qui apparaissent dans le monde de l’informatique.
Le sens du relationnel est également primordial pour trouver des missions et pouvoir bien communiquer avec les clients.
De même, avoir le sens commercial reste crucial puisqu’il s’agira de se vendre pour convaincre les prospects de travailler avec soi.
Enfin, l’auto-entrepreneur informatique devra être bien organisé pour gérer ses plannings d’intervention d’une part, et pour gérer son stock de pièces de rechange d’autre part.
Le métier d’auto-entrepreneur informatique ne répond pas à une réglementation vraiment spécifique. Le statut de ce travailleur indépendant ainsi que les obligations administratives, juridiques et fiscales qui en découlent varient en fonction de son activité.
Par exemple, l’assistant informatique sera considéré comme un professionnel libéral et il sera assujetti à l’URSAAF. En revanche, le dépanneur qui effectue des interventions sera assimilé à un artisan et devra s’affilier à la CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat). Quant au revendeur qui réalise des activités commerciales, il relèvera de la CCI.
Quoi qu’il en soit, pour pouvoir exercer son activité en toute légalité, l’auto-entrepreneur informatique est tenu de s’enregistrer au RCS et de se faire immatriculer.
Il est assujetti aux cotisations sociales et, depuis début 2018, il bénéficie des prestations de la Sécurité sociale suivant le régime général.
En matière de fiscalité, il peut être exonéré de TVA (sous conditions d’éligibilité) et profiter du prélèvement libératoire de l’IR.
Au niveau de la comptabilité, il devra tenir un livre des recettes encaissées, avec les détails de chaque transaction.
Son chiffre d’affaires est aussi soumis à un plafond légal, dont le montant varie suivant la nature de ses activités.
Ainsi, son CA doit être inférieur :
À noter enfin qu’il peut ouvrir un compte bancaire spécifiquement dédié à ses activités professionnelles.