Définition du freelance

Travaillant à forfait, le freelance réalise des missions ponctuelles, limitées dans le temps, pour le compte de clients professionnels ou particuliers. Ce statut offre des avantages pluriels, parmi lesquels la liberté d’aménager ses horaires de travail, et gagne progressivement du terrain. Qu’est-ce exactement un freelance ? Comment exercer sous ce statut ? Décryptage.


Qu’est-ce qu’un freelance ?

Selon les dernières statistiques, la France compterait un peu plus de 900 000 freelances, avec une proportion de 60 % d’hommes et 40 % de femmes. Un déséquilibre qui devrait toutefois se combler dans les années à venir.

Travailler en freelance ? Beaucoup ont franchi le pas et continuent d’exercer sous ce statut. Le freelance, que l’on assimile volontiers au travailleur indépendant, a cette particularité de pouvoir exercer son activité en toute autonomie, que ce soit pour l’organisation de son travail ou le choix de ses missions.

L’absence de hiérarchie, voilà ce qui caractérise en premier lieu le statut de freelance. Ce dernier n’a de compte à rendre qu’à lui-même, organise son temps de travail à sa convenance et négocie librement ses honoraires.

Pour autant, être freelance ne signifie pas une absence totale d’obligations ni de contraintes. En effet, ce consultant indépendant est tenu de respecter les délais de livraison et autres clauses négociés avec son client.

Ce qui exige une grande discipline et un sens strict de l’organisation. Par ailleurs, cette activité impose de choisir un statut juridique adapté à sa situation.


Les différentes structures

En matière de statut juridique, le travailleur freelance n’a que l’embarras du choix.

Le portage salarial

Le portage salarial connait un succès croissant en France qui compterait quelque 100 000 salariés portés.

Le portage salarial, c’est un statut hybride conciliant les avantages du travail indépendant – aménagement souple de ses horaires, libre choix des clients, etc. – à la sécurité du salariat (protection sociale, assurance chômage).

En portage salarial, vous bénéficiez de l’accompagnement d’une société de portage qui va gérer pour votre compte toute la partie administrative de votre activité afin que vous puissiez vous focaliser entièrement sur votre mission.

Ce statut a également l’avantage de convenir à un grand nombre de profils : du cadre en reconversion au chercheur d’emploi, en passant par les jeunes actifs et retraités désireux de maintenir une activité professionnelle.

L’auto-entreprise

L’auto-entreprise représente un choix classique pour tous ceux qui veulent se lancer dans la freelance. Rappelons que le statut d’auto-entrepreneur n’implique que très peu de formalités : toutes les démarches s’effectuent d’ailleurs en ligne !

L’EURL/SARL

La création d’une EURL/SARL est à envisager si le volume de vos missions tend à augmenter, et que le statut d’auto-entrepreneur ne permet plus de les gérer comme il faut.

Portage salarial, auto-entreprise, SARL… prenez le temps de bien étudier les particularités de chaque statut juridique, notamment sur le plan de la fiscalité, avant de faire votre choix.


Les différents profils

Travailler en tant que freelance offre une autonomie et une flexibilité accrues. Cette activité peut s’exercer à temps plein ou à temps partagé, c’est-à-dire en parallèle avec un contrat CDI ou un projet personnel.

Freelance à temps plein ou à temps partagé, ces travailleurs indépendants exercent dans des domaines et secteurs très variés : de l’informatique au secteur des formations, en passant par le consulting en marketing et communication, l’audit technique et financier ou encore l’infographie.

Dans une économie portant encore les stigmates de la crise sanitaire, le freelancing offre d’excellentes alternatives au salariat classique.

Entreprises comme actifs s’intéressent de plus en plus à cette activité qui a connu une croissance exponentielle ces dernières années.

Selon les prévisions des spécialistes, le nombre de freelance en France à l’horizon 2030 devrait atteindre 1,54 million.