Job freelance

Le statut de freelance connait un franc succès depuis quelques années, notamment avec la pandémie de Covid-19. Il permet à une personne physique d’exercer une activité professionnelle à son compte. Ce régime présente divers avantages et inconvénients qu’il convient de connaitre avant de se lancer.


Que signifie « job freelance » ?

Le terme « freelance » est un anglicisme qui désigne les travailleurs indépendants. Les personnes physiques choisissent ce statut pour réaliser des prestations de services en toute autonomie, c’est-à-dire sans appartenir à une société et être sous la subordination d’un employeur. Il est particulièrement adapté pour démarrer un business sans formalités lourdes.

Un grand nombre de métiers peuvent être exercés en qualité de freelance : assistant virtuel, coach, formateur, designer, graphiste, traducteur, rédacteur SEO, développeur de site web, développeur UX-UI, développeur de logiciel et application mobile, administrateur réseau, community manager, chef de projet, commercial, comptable, gestionnaire financier, fiscaliste, etc.


Quels sont les avantages et inconvénients du job freelance ?

Si le statut de travailleur en freelance séduit autant de personnes, c’est pour ses multiples avantages :

  • La liberté de choisir ses clients et ses missions, en privilégiant celles qui l’intéressent et qui rapportent le plus.
  • La flexibilité avec la possibilité d’aménager lui-même son emploi du temps et son lieu de travail (à son domicile, dans les locaux du client, dans un espace de coworking…).
  • L’autonomie : n’étant pas lié par un contrat de travail, il prend seul ses décisions pour mener à bien ses missions et n’a pas de comptes à rendre à un supérieur.
  • La simplicité : la plupart des activités en freelancing ne nécessitent que des moyens financiers et matériels limités. Les règles de création dans le cas d’une microentreprise ou d’une entreprise individuelle sont allégées et les règles fiscales sont simplifiées, rendant le régime accessible à la majorité des professionnels.
  • Une rémunération intéressante en fonction de son profil (niveau d’expertise et d’expérience), de la demande dans son domaine de spécialisation, et du volume de travail accompli.

Cependant, être freelance implique des contraintes que tous les travailleurs ne sont pas prêts à subir :

  • L’obligation de gérer seul sa petite entreprise sur les volets commercial, technique, comptable, administratif, juridique. Faute de pouvoir se former sur tous ces aspects et supporter toutes les responsabilités qui s’y rapportent, il est possible de faire à un prestataire externe, mais moyennant un coût qui peut alourdir sensiblement ses charges.
  • L’irrégularité des revenus, notamment lorsque les missions manquent. Il est indispensable de bien prévoir ses rentrées et sorties d’argent en tenant compte de ces éventuelles périodes d’inactivité. De plus, cette « instabilité » peut compliquer l’accès au logement ou la souscription d’un emprunt bancaire.
  • La faiblesse de la couverture sociale par rapport à celle du salarié, notamment avec des droits limités à l’assurance chômage et l’absence de congés payés.
  • La difficulté à trouver ses premières missions, surtout pour ceux qui n’ont qu’un réseau professionnel modeste. Il existe heureusement de nombreuses plateformes de mise en relation des freelances et des entreprises à la recherche de compétences externes pour des projets ponctuels ou récurrents.